Après sa mille-et-unième nuit passée à divertir son très glorieux sultan pour éviter d’avoir la tête tranchée, la sublime Shéhérazade se trouve à court d’histoires. Affolée, elle se rend sur son tapis magique auprès de Théophile Gautier : » Je suis venue ici en toute hâte chercher un conte, car il faut que demain matin, à l’appel accoutumé de ma soeur Dinarzade, je dise quelque chose au grand Schahriar, l’arbitre de mes destinées. » L’écrivain saura-t-il répondre à ses attentes ?
Théophile Gautier nous emmène aujourd’hui dans son univers romantique et fantastique avec quatre nouvelles, dont La Mille et deuxième nuit.
Il y a quatre nouvelles dans ce recueil, toutes célébrant l’amour. Mais leur point commun vient de la mise en avant de la dualité, il est question de double ici. Il s’agit d’un double amour pour les deux premières nouvelles. Dans la première un homme aime deux sœurs, l’ensemble qu’elles forment, mais finit par perdre les deux. Dans la seconde, un jeune homme aime deux femmes, et ça finit en ménage à trois. Dans la nouvelle éponyme, un homme est bénit de deux femmes magnifiques, mais ne se rend pas compte de ce qu’il a sous les yeux. Et dans la dernière, un chevalier est maudit dès la naissance, avec deux personnalités opposées.
J’ai apprécié ma lecture, mais ce ne fut pas non plus un coup de cœur (j’ai par exemple préféré La morte amoureuse du même auteur).
Le caribou littéraire 
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